Création 2010
TRAGÉDIE ! Un poème...
CE QU'ILS EN DISENT
PHOTOGRAPHIES EXTRAITS SONORES
PARCOURS DU SPECTATEUR
VIDÉO 10'
TEXTES
LIENS VERS VIDÉOS, EXTRAITS SONORES, PHOTOGRAPHIES
BIOGRAPHIES
CE QU'ILS EN DISENT
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Aurillac, Chalon dans la rue, et après ? Oeuvre majeure des festivals d'art de la rue de l'été 2010, TRAGÉDIE ! Un poème... (...) hybride entre performance, théâtre et installation mobilise vingt-trois personnes dont quinze comédiens-danseurs, une création musicale en direct, du feu, des lectures philosophiques, de la nudité, l'évocation de massacres... Autant de tableaux saisissants entre lesquels déambulent les spectateurs. (...) ++ clic |
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(...) Ce spectacle n’interroge pas seulement la mémoire, la violence, l’histoire. Il questionne la forme spectaculaire, la présence des corps, la fonction symbolique et son enchâssement dans des formes visuelles, corporelles, fondamentalement équivoques. Voir, c’est risquer de céder à la pulsion scopique ; écouter, c’est ouvrir le champ infini de l’interprétation. (...) ++ clic |
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TRAGÉDIE ! touche à une histoire collective en images et en sensations qui, sans doute aucun, ne manquera pas de bouleverser, interpeller, questionner et surtout donner espoir. Cette création d’envergure, soignée, annonce une présence incontournable sur la prochaine édition du festival, par ses qualités plastiques sensibles et l’implication forte des artistes. (...) ++ clic |
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PHOTOGRAPHIES EXTRAITS SONORES
PARCOURS DU SPECTATEUR
OMBRES
Sur une place, l’atmosphère invite au recueillement. Le visiteur découvre en marchant dix îlots posés, émergés du sol. Éclatés, fragmentés, d’une beauté désolée, ils forment un vaste constat du monde. Peu à peu, un à un, des corps - ombres de ceux, de tous ceux -, se dessinent sur les sols, les murs, dans les recoins ; des voix plaintives, des cris stridents, se font entendre… Ils apparaissent. Ils… Ce sont eux, les nous, les toi et les moi, habitants incertains d’un monde chaotique, misère humaine indécente sortie de terre elle aussi, ils semblent interroger et déconstruisent les îlots bien rangés. D’un point à l’autre de l’espace saisi, tout se transforme et se déploie, se déstructure. Par-delà, au centre de la place, dans de petites boîtes lumineuses, des vieux sont là qui regardent, un grand feu s’allume et appelle, des chemises rouges forment une grande travée, des vestes prennent l’air… Le son mêlé se déploie, réinvente et redessine la place occupée… Progressivement, les "Héros", chair d’un même corps, se retrouvent au centre de toutes les attentions. Ils portent tous les espoirs. Différents, complémentaires, indissociables. Dans la puissance de la joie, leur force se décuple. Un choeur tout à coup se dresse, se redresse, se met en marche… À eux tous ils sont un, une entité qui construit une nouvelle identité.
Ema Drouin
LE MYTHE DE LA CAVERNE REVISTÉ
Le propos narratif est un éclaté, presque un écorché d’un constat du monde que Ema Drouin nous propose de vivre collectivement, sur la place publique. Construite comme une allégorie, accessible à tous, la proposition invite le public à évoluer librement dans un vaste univers artistique contemporain à ciel ouvert, fait de dix installations plastiques et sonores magistrales, desquelles émergent progressivement quinze artistes comédiens, performeurs, danseurs, chanteurs, un slameur et une contorsionniste, qui proposent avec un mélange d’énergie primitive et beaucoup de douceur des images sidérantes qui entrent en conversation avec le public qu’ils entraînent vers un final frontal, choral et apaisé.
Dominé ou dominant ?
Ces tableaux vivants interrogent notre rapport au pouvoir, à tous les pouvoirs, le sexe, l’argent, la politique, la vieillesse, la mort et posent la question de la solidarité.
Que peut-on faire ensemble ?
Danser sur la musique techno, se mettre tout nu, marcher au pas ? Crier "moi-je, moi-je", faire une farandole ? Chercher des réponses dans des livres intelligents confortablement assis dans notre canapé ? Tout brûler ?
Comme dans le mythe de la caverne revisité, un peu trash, presque punk, ces humains enchaînés et gémissants seraient-ils nous-mêmes et les images proposées, la représentation de la réalité, ou la réalité elle-même ?
Dans un parking souterrain ce serait un fameux polar, au bord d’une rivière ou dans un parc ce serait un drôle de Déjeuner sur l’herbe, sur une place de mairie, sur le parvis d’un théâtre, comme à Malakoff, c’est un manifeste.
Savine Raynaud
VIDÉO
TEXTES
Les Rouges La violence de Narcisse
Les Rouges nous regardent dans les yeux, cherchent notre attention et ne nous lâchent plus du regard.
MOI JE / MOI JE / MOI / JE / MOI JE MOI JE MOI/
MOI JE / JEMOI / MOI / JE / MOI / JE / MOIJE / MOIMOIMOIMOI / JEJEJEJEJE/
MOIJE / MOIJE MOIJEMOIJE MOIJEMOI/…
MOA MOA MOA MOA JEMOA MOAJEMOA JE MOA JE MOA
En anglais, en allemand en espagnol. Surenchère, voix parlées, voix chantées, respiration forte, mimiques.
…/…
Les Pauvres La Dictature
Elle s’adresse aux pauvres.
Grazie di essere venuti vous le gouvernement and the popolo de la liberta, pour vous remercier tous avec la franchise et la sincérité, siamo tantissimi pour la première fois, cari amici en tant que mère de la France, soeur de l’Europe, coeur vibrant de l’humanité, you are my world on this day.
Siamo venuti, rassemblés ici for ever, where we look there is world to be done, un jour particulier est en marche.
Grazie a voi tutti.
J’aime mon peuple et mon peuple c’est vous !
Vous tous, mes adorés, sans langue, sans langue commune, sans capacité à réussir à vivre une même religion, sans coutumes fondatrices, sans culture, sans histoire et pourtant
Yes! you are my world for ever !
Tutti presenti, tutti amare la liberta
Mes adorés. Elle va vers eux. Mes meurtris, mes avilis, mes démunis, mes accroupis, mes asservis, mes non choisis, mes cramoisis, mes assoupis !
Aboubakar ! Igor ! Virginie ! Paulo ! Rodrigo ! Emmanuel ! Li ! Sofiane ! Victor ! Youri ! Valérie ! Haakon ! Fadia ! Sergio ! Mohamed ! Belaïd ! Dolores ! Franco ! Momo ! Francis ! Omar et j’en oublie ! Vous êtes si magnifiquement interchangeables ! Mes chers épouvantés, mes déguisés, EN AVANT !!!!
…/…
Les Poupées L’injustice
La jeune femme aux poupées construit une chaîne humaine au sol avec les poupées et les spectateurs
YOU ! YOU ! YOU !
TOI ! TOI ! TOI !
AND ME, MOI
ALL OF US, NOUS
OUI, COME ON, VIENS
TAKE IT QUICKLY, PRENDS, HUMM, TOUCH
TOUCHE !
CARESS, CARESSE, VIENS !
COME ON, LÀ, VIENS, PRENDS, TAKE CARE OF US
LÀ, OUI, LÀ, TAKE CARE OF US, OUI, ICI, NOUS !
ALL OF US !
OUI !
…/…
De ma bouche sortent des grenouilles Quelles réponses face au chaos ?
Sur le canapé, enchaînés, lui qui lit et qui slame, elle qui lit et s’étire. Ils se relaient dans la parole. Tantôt en français, espagnol ou anglais, parfois en allemand. Ils commentent le chaos des îlots.
Le sens d’un moment précis pourrait-il apparaître en un seul temps ? Inutile d’insister ; seule la succession des moments s’éclaire.
Un moment n’a de sens que par rapport à l’ensemble des moments. Nous ne sommes chaque fois que des fragments dépourvus de sens si nous ne les rapportons à d’autres fragments. Comment pourrions-nous renvoyer à l’ensemble achevé ? écrit Georges Bataille dans Les larmes d’Éros chez Pauvert, et, comme l’écrit Artaud c’est avec cruauté que se coagulent les choses, que se forment les plans du créé. Le bien est toujours sur la face externe mais la face interne est un mal. Mal qui se réduit à la longue mais à l’instant suprême où tout ce qui fut sera sur le point de retourner au chaos dans Le Théâtre et son double.
Elle monte debout sur le canapé. Il slame.
N’importe quoi avec n’importe quoi ! Tout est mélangé à tout, rien ne ressemble à rien, chaque chose diffère de toutes les autres et se confond en même temps avec toutes les autres : aucun groupement, aucune série, aucune constellation ne se dessine donc dans cette masse confuse où le contraire hurle de côtoyer son contraire et le même de cohabiter avec l’autre, où le semblable refuse d’exister près du semblable. C’est à ce chaos sans nom (car un nom serait déjà un rangement) que pense Anaxagore quand il dit (citation grecque), “toutes choses étaient pêle-mêle”.
Ah ! Vladimir Jankelevitch, le pur et l’impur !
Ils rient. Ils poussent le canapé.
Les fous et les jeunes gens vont se vantant que tout est possible à l’homme.
Quelle erreur ! selon Kierkegaard Soren, dans Crainte et tremblement.
Ils sont assis dans le canapé.
Elle : Réponse de Georges Steiner à la question :
Lui : "À quoi pensez-vous ?" posée par Libération dans son numéro spécial an 2000.
Elle : En premier lieu, à l’extrême difficulté de penser. Au sens sérieux du terme. D’avoir accès en cette fin de siècle aux silences, aux espaces privés - il est troublant que le français ne puisse traduire pleinement le mot anglais privacy - (...) Dans le budget de la sensibilité, dans la fiscalité mentale, rien n’est devenu plus coûteux que le silence. Notre damnation est celle du bruit constant, public, médiatique, mais aussi dans les recoins de nos demeures.
C’est Steiner, dans Entretiens.
Elle : Selon Wittgenstein, on ne devrait pas dire une chaise, mais une peut-être chaise...
Elle est assise dans le canapé. Il est allongé sur les livres.
Elle : Also Sprach Zarathustra, Frédéric Nietzsche.
Vom Lesen und Schreiben. Von allem Geschriebenen liebe ich nur Das, was Einer mit seinem Blut schreibt. Schreibe mit Blut: und du wirst erfahren, dass Blut Geist ist. Es ist nicht leicht möglich, fremdes Blut zu verstehen: ich hasse die lesenden Müssiggänger. Wer den Leser kennt, der thut Nichts mehr für den Leser. Noch ein. Jahrhundert Leser - und der Geist selber wird stinken. Dass Jedermann lesen lernen darf, verdirbt auf die Dauer nicht allein das Schreiben, sondern auch das Denken.
Lui : Si l’on n’est pas capable d’aimer ensemble les choses (paysages, villes, objets, oeuvres, langues, etc.), on ne peut pas s’aimer. Tel est le sens de la philia chez Aristote. Et s’aimer, c’est aimer ensemble des choses autres que soi. De la misère symbolique, par Bernard Stiegler Le Monde octobre 2003.
Elle : Cela dit, il est certain que la mort est pour l’individu la seule expérience qu’il n’ait jamais faite et pour laquelle le déficit informationnel est total. Ce sont les mots d’Henri Laborit, dans l’Éloge de la fuite, pages 86.
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LIENS VERS VIDEOS, EXTRAITS SONORES, PHOTOGRAPHIES
VIDÉOS
Marc Guiochet (Adicom) pour le Parapluie. Interview d’Ema Drouin en résidence au Parapluie d’Aurillac ++ clic
Mathieu Delalle, Deuxième Groupe d'intervention en résidence à la Paperie du 7 au 21 mai 2010 ++ clic
Bruno Innocte, vidéo réalisée pendant la résidence au Parapluie d’Aurillac ++ clic
Onidog, vidéo réalisée au Festival ECLAT d’Aurillac en 2010 ++ clic
Presselibre vidéo des répétions place de la Paix à Aurillac ++ clic
Gazeta Swietojanska vidéo réalisée au Festival Malta à Poznan (Pologne) en juillet 2011 ++ clic
Charles Merlin Raynaud et Kévin Lingansh vidéo réalisée le 14 mai 2011 à Malakoff ++ clic
Charles Merlin Raynaud et Kévin Lingansh interviews de spectateurs réalisées le 14 mai 2011 à Malakoff ++ clic
EXTRAITS SONORES
Gilles Malatrait, Des arts sonnants ++ clic
PHOTOS
Jean-Pierre Estournet ++ clic
Vincent Muteau, Aurillac 2010 ++ clic
Jean-Michel Coubart, sorties de chantier à Malakoff Les Pauvres ++ clic et à Paris Choeur Commando ++ clic
Gilbert Ceccaldi, Aurillac 2010 ++ clic
Presselibre, montage photos, résidence au Parapluie, Aurillac ++ clic
Norbert Dutranoy, Aurillac 2010 ++ clic
Lyhnna Lyna, Chalon sur Saône, juillet 2010 ++ clic
Phillip Le Lann, filage à Aurillac 2010 ++ clic
BIOGRAPHIES
L'ECRITURE
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Ema Drouin, auteure et directrice artistiqueJ'ai ouvert la porte, je suis sortie, j'avais 18 ans, j'ai pris le risque...
LA COMPOSITION |
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Stéphane Marin, compositeurActeur du développement de l’art sonore en espaces libres (Lieux publics, Centre National de Création à Marseille), compositeur de musiques électroacoustiques multiphoniques pour le spectacle vivant (Le Phun, Osmosis Cie, Arcat…), Stéphane Marin s’investit depuis maintenant plus de sept ans dans ces aventures artistiques qui prennent la ville comme lieu de résonance, comme matériau vivant pour la composition de nouvelles formes musicales et sonores à son échelle. Sa pratique peut s’entendre comme une chorégraphie sonore et musicale: une écriture dynamique et dramatique des sons et des notes pour et dans des espaces de représentations variables, toujours à l’écoute et en réponse à leurs spécificités. Afin de développer une écriture plus singulière et ancrer plus radicalement son travail d’auteur en espaces publics, Stéphane crée en 2008 la compagnie Espaces Sonores dont il assure la direction artistique.
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L'ÉQUIPE EN JEU
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Galaxie BéchyElle se forme au Conservatoire de danse de Tours et suit une formation en Arts Appliqués à l’ESAA Duperré. Elle obtient une licence en Arts du Spectacle option théâtre à l’Université Paris 8. Elle participe très régulièrement à des actions artistiques dans l’espace public (Deuxième Groupe d’Intervention, Compagnie Off, Ex-Nihilo, Dodes’kaden et elle réalise parallèlement différentes performances en galeries d’art. Elle écrit pour Managadibri de 1997 à 1999. Depuis 1999, elle se forme aux techniques de chant et appréhende le répertoire lyrique puis approfondit le travail de la voix parlée – voix portée – voix chantée à travers différents stages (par exemple avec M du Chuchotti en 2004). |
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Christian Ben AïmIl approche les arts de la scène à l’âge de neuf ans, puis explore plus particulièrement le théâtre corporel, les arts du cirque et la danse. Après un an au Théâtre-École du Passage à Paris, il participe à la création collective de deux spectacles de rue alliant théâtre, jonglerie et musique. En 1995, il met en scène Les Débordés, spectacle de rue pour sept interprètes présenté en France et en Autriche. D’octobre 1995 à fin 1997, il est danseur permanent de la Compagnie Carbone 14 à Montréal, il participe à la reprise du spectacle Le Dortoir puis aux créations Les Âmes Mortes et L’Hiver. De retour en France, il participe à plusieurs créations avec différents chorégraphes dont Philippe Jamet (Portraits dansés - Odéon déc. 1999), Hervé Diasnas (Le tabloïd des anges - S.N. Reims mai 2000, Les transparences - 2001), Odile Azagury (Champs d’amour et Combien ça coûte un ange ? - S.N. Poitiers 2002). Il est aussi interprète en Norvège dans le projet de la Cie Hybrium de Virginie Mira et Namik Makick (The folding sky - Oslo - 2004). Sur l’invitation d’Odile Azagury, il participe en octobre 2008 parmi 20 autres chorégraphes et l’ensemble Ars nova, au projet Les Princesses pour l’ouverture du TAP, scène Nationale de Poitiers. Il co-dirige depuis 1997, avec François Ben Aïm la compagnie de danse CFB 451, pour laquelle une quinzaine de créations ont vu le jour. |
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Laurent ChanelAprès s’être immergé dans le cinéma expérimental et le jonglage, il se forme chaotiquement à la danse contemporaine, aux formes de composition en temps réel et aux pratiques somatiques (Body MindCentering). Il agit en collaboration avec d’autres artistes (Rémi Ucheda, Bénédicte Adessi, Benjamin Colin, Elizabeth Saint Jalmes, Xavier Juillot, Def, Quatuor Bella, Cédric Paga...), quelquefois comme interprète (Mille Plateaux, Sangs Cailloux, LLE, Karim Sebbar, 2GI...) et développe ses projets au sein de l’association A.R.N. Laurent Chanel choisit d’exposer le corps qui est à la fois sujet et objet de son travail. Il le considère à travers ses propriétés physiques ; il est question de volume, de densité, de poids, de cinétique et de perceptions. Aucune représentation du corps, mais des mises en situation ou mises en espace-temps. Prenant chaque fois un point de vue minimal, il travaille par exacerbation, amplification, altération des potentialités perceptives du corps. Le corps est toujours contextualisé, soit par le biais d’explorations in situ soit par la création d’artefacts. Soutenu par la pensée abstraite issue du jonglage, il envahit le champ de l’architecture. Il conçoit des dispositifs scénographiques immersifs, des environnements qui altèrent la gravité. Il théorise une recherche sur l’u-gravité; une chimère gravitaire où le corps s’émancipe de la perception de la pesanteur terrestre. Un territoire pour explorer d’autres actes de corps. Son parcours prend des manifestations diverses : performances, laboratoires, numéros, baraques foraines, costumesprothèses, chorégraphies, installations cinétiques. Jouant avec les perceptions, il développe un art expérimental qui tente d’abstraire notre matière pour la rendre sensible. |
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Sylvain CholletS’intéresse particulièrement au cirque et se penche parallèlement vers le théâtre, gestuel, pour la rue. Il cherche le sens des flammes, ces (douces) lumières vivantes et joue avec le feu (Cie Arthur et Astride, Les Géants, Cie Zanka, Pirotecnia Esteban Martin...). Baigné dans l’univers des Arts de la Rue depuis une quinzaine d’années, comme spectateur d’abord, puis acteur, Sylvain Chollet s’est particulièrement intéressé au cirque : à la jonglerie, aux manipulations d’objets, puis il les a allumés... Maintenant, il joue avec le feu. |
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Jessy CosteNée en 1973. Vit à Marseille. Après une formation à la danse classique, elle s’initie à la danse contemporaine par le biais d’ateliers d’improvisation, terrains de ses premières expériences scéniques à Lyon, Aix-en-Provence et Marseille. Parallèlement, elle suit un cursus d’études en travail social qui la conduit à exercer pendant plus de trois ans dans le secteur de la psychiatrie. À Marseille, elle rencontre une communauté artistique dont les préoccupations font écho aux siennes et l’amènent à revenir à la danse. Intéressée par le travail lié à l’improvisation et la performance, elle se forme notamment auprès de Julyen Hamilton, Mark Tompkins, Déborah Hay, Simone Forti, Kirstie Simson, Lisa Nelson. Elle choisit de travailler avec plusieurs compagnies dont la recherche relie différentes pratiques artistiques notamment Ici Même (Grenoble), La Zouze, Ilotopie, Degadezo, Artmacadam, KO.com, 2b2b. Elle rejoint Deuxième Groupe d’Intervention pour TRAGÉDIE ! Un poème... Titulaire du D.E. en danse contemporaine, elle s’investit dans l’enseignement auprès de publics spécifiques. |
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Milène DuhameauDanseuse hip-hop à l’origine, elle se forme en autodidacte et co-fonde Out of Style, collectif hip-hop dans lequel elle fait ses débuts de chorégraphe et d’interprète. Par la suite, elle diversifie les expériences en tant qu’interprète au sein de compagnies aux univers variés : avec la Cie Le Pied sur la Tête, théâtre jonglé, elle initie une recherche sur le métissage du jonglage et de la danse hip-hop et le jeu d’acteur. Elle danse dans la création afrocontemporaine- hip hop Cyprès, chorégraphiée par Stéphanie Nataf (Cie Choréam). Ensuite elle est interprète dans Le Garçon aux Sabots (+ de 120 représentations), théâtre, danse hip-hop, de la Cie Contre Ciel, mise en scène par Luc Laporte et chorégraphiée par Sébastien Lefrançois. Elle travaille également au sein de compagnies de danse contemporaine Collectif Dynamo et dans Friktion de Lionel Hoche. En 2007, elle fonde la compagnie Daruma et crée deux pièces dans lesquelles elle est aussi interprète : Sous Haute Sécurité (2008) et Souffre en Silence... (2010). Actuellement elle est interprète dans TRAGÉDIE ! Un poème…, théâtre de rue de Deuxième Groupe d’Intervention, mise en scène par Ema Drouin ; ainsi que dans la Cie Massala (danse hip-hop). Intéressée par la transmission et ayant participé à deux formations de formateurs, Milène encadre de nombreux stages et ateliers. |
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Marie-Do FrévalNée au Havre, elle n’a fait que quitter ses ports d’attaches. Stimulée par le risque et les défis, elle vit son métier comme une suite d’engagements forts. Elle jouera en italien avec Les Scalzacani, en espagnol deux textes de Paloma Pedrero, fera du trapèze avec les Noctambules, jouera sur roller Anticlimax de Schwab à la MC93 de Bobigny. Elle mène des ateliers d’écriture en Russie, en Norvège, à l’Université de Milan. Elle a joué entre autre L’Aquarium de Louis Calaferte, Barbe Bleue de Max Frisch, Ruines Romaines de Philippe Minyana, Enfers et damnation de Turrini, L’idiot de Dostoïevski mise en scène d’Antoine Bourseiller, L’Amour en toutes lettres mise en scène de Didier Ruiz et L’Entretien de Philippe Malone avec le Théâtre de la Mauvaise Tête. Elle écrit des textes brefs et urgents tels que Feuilleton de la Destruction - texte sur le 11 septembre 2001, Avec des gants pour La Plus Grande Pièce du Monde au Théâtre du Rond -Point en 2003, et des textes et chansons pour Le Cabaret Explosif monté au Théâtre de la Tempête en 2005. Elle écrit en 2007 Col’Éros, promenade nocturne (Écrire pour la rue) et Le Banquet des mariées en 2009. Elle est actuellement en écriture pour sa prochaine création-installation Ma mort n’est la faute de personne. Elle chemine aussi avec l’auteur Nadège Prugnard dont elle signe la mise en scène de trois de ses textes : Jean Jacques - Rencontres de la Cartoucherie ; Kamédür(x) - Scène Nationale de Clermont-Ferrand et M.A.M.A.E. et dans la continuité elle vient de jouer dans Les révoltés du Pounti en septembre 2010. Elle est directrice artistique de la Cie Bouche à Bouche, outil avec lequel elle crée en lien étroit avec les habitants des spectacles atypiques, dont Coeurs de vaches joué à la Tempête en 2008 et Bain de pied ou Lavage de cerveau créé au Festival de l’OH en juin 2010. Elle monte des impromptus bimestriels rue(S) libre(S) depuis octobre 2009. |
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Céline FuhrerComédienne contorsionniste, formée à l’école Le Samovar, où elle a suivi des cours d’interprétation, de clown et de théâtre gestuel, elle a complété son travail physique en pratiquant la contorsion. Elle a fondé en 2000, avec J.-L. Vincent, la Cie L’Antichambre, dont le premier spectacle Qui Vive a été créé au Théâtre des Amandiers de Nanterre. Leur dernier spectacle, Notes de Cuisine, de R. Garcia, a été présenté au Ciné13 Théâtre. Outre sa participation à TRAGÉDIE ! Un poème… avec Deuxième Groupe d’Intervention, elle a joué en mars 2010 Vénus de S. Lori-Parks, mis en scène par C. Alves-Meira, à l’Athénée-Louis Jouvet, et Les Chiens de Navarre mis en scène par J-C.Meurisse à Beaubourg Centre Pompidou, au Théâtre de Vanves, à La Rose des Vents à Lille et aux Bouffes du Nord (2010-2011). |
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Sandrine JulienTravaillée par les notions de Re-présentation, Re-production, Humain- Trop Humain, Animal comme Part Maudite, elle oriente sa recherche vers un langage qui n’opère aucune séparation entre le corps, la voix et le mouvement. Cette recherche l’amène à la croisée de plusieurs disciplines artistiques (le parlé/chanté, l’endroit de la parole ou non et bien sûr la danse…) avec pour corollaire le corps dans ses dimensions anatomique, rythmique, dynamique, musicale et dansée. Elle travaille régulièrement avec Véronique Larcher (Marseille) sur les notions d’anatomie du mouvement et danse contemporaine, avec Anna Rodriguez, avec le Théâtre du Mouvement (Paris), la compagnie Mossoux-Bonté (Belgique), Deuxième Groupe d’Intervention et a eu l’occasion de travailler avec Emilio Calcagno (compagnie Prejlocaj) pendant sa formation... Ces approches lui permettent de reconnaître les différents moteurs-accents dans un mouvement, à dissocier différentes parties du corps, à approfondir les notions de choralité, de micros-mouvements, de tensions dans l’espace et de musicalité du mouvement... |
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Franck MasNé en 1971, Franck Mas est architecte d’intérieur diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art. Il suit parallèlement un enseignement à l’École des Arts Décoratifs et un enseignement en philosophie à la faculté de Tolbiac. Franck Mas a à son actif plusieurs mises en scène dont des opéras contemporains : Without Ourselves d’Emmanuel Déruty créé à Santa Cruz et à San Francisco en Californie, Le terrain vague de Benjamin Hamon créé à Santa Cruz, et Bonjour Monsieur Gauguin de Fabrizio Carlone co-créé à Venise. Franck Mas est aussi auteur. Il a écrit et mis en scène chacune de ses quatre pièces, Tragédie pour deux espaces récemment jouée au festival Actions de Dijon, +1, Sauf que, programmé en janvier 2011 sur la scène Nationale de Cergy Pontoise et Gênes en cours de production. Il crée des mises en scène de récital, comme le projet OGIVE qu’il mène avec la compositeur Alain Gaussin. Il signe aussi plusieurs scénographies de chorégraphes dont le Sacre de printemps de Yuval Pic, et in memoriam de Philippe Cohen, actuel directeur du ballet du grand théâtre de Genève, créée sur la scène de l’Opéra National de Tbilissi en Géorgie. |
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Béatrice MorenoIssue d’une formation classique au Conservatoire National d’art dramatique d’Angers, elle s’oriente vers les arts de la rue et au fil de son parcours professionnel se forme à différentes disciplines telles que la danse, l’acrobatie, l’aérien, les échasses, le chant... Tout cela avant tout au service de la comédie. Elle a travaillé pendant sept ans avec la Cie Jo Bithume et actuellement navigue entre la Cie OFF, la Cie Carabosse, la Cie Les Eléments Disponibles et prépare un duo théâtral pour la salle. |
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Stève PauletCommence la danse en 2000 à Créa danse et décide très vite de se professionnaliser en poursuivant sa formation à Montpellier, en parallèle du début d’une carrière d’interprète, qu’il poursuit avec différentes compagnies comme Patrice Barthés, Michèle Murray, Young Ho Nam, Muriel Piquet ... Attiré par la performance, il a rejoint depuis 2007 la Cie Les Gens d’Uterpan pour l’ensemble du projet X-Event et Re/ Action qui questionne les limites du corps, celles de la représentation dans le champ chorégraphique et celui de l’art contemporain. Il a collaboré à la mise en vie du projet 2fresh2die ainsi qu’au premier épisode d’Ehos pour la Cie la Zouze, Il travaille actuellement avec Deuxième Groupe d’Intervention et la Cie Belge We go et à l’émergence d’un projet personnel au sein de la formation Transformer, se prolonger de Myriam Gourfink. |
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Toma RocheToma Roche est comédien slameur chanteur. Il s’est formé à l’École des Enfants Terribles à Paris. Il y travaille avec Michel Lopez, Maxime Leroux, Fabrice Eberhard, Jean-Bernard Feitussi. Il a également travaillé la méthode Meisner avec le coach Eric Viala. En 2007, il participe au Festival Jeunes Compagnie Berthier 07 et joue À quoi pensent les agneaux écrit et mis en scène par Pio Marmai aux Ateliers Berthier. Il travaille pour la compagnie Paris Impro avec laquelle il joue Maintenant ou jamais l’émission culturelle improvisée. Parallèlement à son activité de comédien, il est slameur dans des lieux tels que le Théâtre du Rond-Point, le Salon du Livre de Paris, les Ateliers Berthier, le Festival des Transcévenoles, le Théâtre de Cachan, le Forum du Blanc Mesnil, le Festival Passe ton Bach d’abord à Toulouse, le Festival Teyat Zabim en Guadeloupe. En 2010 il a joué avec Deuxième Groupe d’Intervention à Chalon dans la Rue In et Aurillac In. Toma vient de terminer la formation Les outils du chanteur au sein de La Manufacture Chanson et travaille aujourd’hui à la création du trio musical Toma, expression libre et sauvage, un concert de mots improvisé. |
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Catherine SalviniNée à Manosque, comédienne depuis plus de 20 ans. Débute à Marseille puis intègre l’École du Passage de Niels Arestrup à Paris. Interprète pour Ivan Romeuf, Andonis Vouyoucas, Richard Martin, Philippe Faure, Marie-christine Soma, Justine Simonot... dans un répertoire classique et contemporain. Membre de la Compagnie Philippe Genty durant 4 années, en tournée internationale avec Voyageur immobile. Travaille pour le théâtre de rue depuis plusieurs années avec Deuxième Groupe d’Intervention et réalise plusieurs projets artistiques dont un spectacle jeune public, et plusieurs en lien avec des chorégraphes. Participe à deux longs-métrages (Gilles Marchand et Robin Campillo). Parallèlement elle assure des missions en tant qu’intervenante théâtre (Centre National des Arts du Cirque, Institut d’art dramatique de Damas, Maison d’Arrêt de Fresnes). Elle a plusieurs expériences d’assistanat à la mise en scène, notamment auprès de Niels Arestrup et Maurice Bénichou. |